Thomas Launay – Jotovision

Films institutionnels et documentaires

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Le film institutionnel comme vecteur d’émotion

« Je suis devenu entrepreneur un peu de manière candide. A la sortie de mes études, j’avais la volonté de devenir réalisateur de cinéma. Je me suis donc préparé pendant un an aux concours des grandes écoles publiques comme l’ENS Louis Lumière ou la CinéFabrique. Même si je ne les ai pas eu, ça m’a tout de même permis d’apprendre beaucoup de connaissances théoriques en peu de temps. Et l’été suivant, grâce à mon réseau, l’AFPA Normandie m’a demandé de réaliser un court-métrage pour son séminaire annuel. Il y a eu un vrai échange avec le porteur de ce projet, et surtout il m’a fixé deux objectifs : faire en sorte que les nouveaux managers saisissent les valeurs de l’AFPA, et réussir à émouvoir la directrice nationale qui serait présente au séminaire.

J’ai pris cette opportunité comme un test : le bon moyen de voir si j’étais réellement capable de travailler dans ce domaine. À la fin de la projection, 40 % des spectateurs avaient les yeux plus qu’humides, dont la fameuse directrice ! Pari tenu. La décision de me lancer était prise.

Sortir de micro-entreprise

Comme mon premier film avait plu, j’ai été engagé pour en faire toute une série pour présenter les différents centres AFPA de Normandie. À chaque contrat, j’investissais dans un peu plus de matériel, pour continuer de me professionnaliser. L’année dernière, toujours via mon réseau, j’ai rencontré une conseillère-formatrice de BGE Normandie qui m’a proposé d’intégrer le dispositif des accélérés. Je me débrouillais bien en micro-entreprise depuis un et demi et je sentais bien que j’avais du potentiel pour quelque chose de plus grande envergure. De plus, ce n’était pas le statut juridique le plus approprié pour mon activité.

A l’issue de mon parcours en accélérateur, je suis passé en SARLU (EURL), j’ai produit et réalisé une trentaine de vidéos depuis ces 7 mois, j’ai également recruté mes premiers intermittents sur certains projets, et diversifié mes clients. Le dernier en date étant une association de psychologues et formateurs que j’ai encore rencontrés via mon réseau.

Accompagner le développement de sa SARL

Je n’ai pas été accompagné à la création de mon entreprise. Je suis un peu un exemple de « mauvais élève » parce que je ne me suis pas posé beaucoup de questions au démarrage. Je me suis laissé porter par les demandes qui entraient. Je suis conscient que j’ai beaucoup de chance de ce côté-là. J’ai fait de mon mieux, et à chaque fois, ça a plu.

L’accélérateur de BGE Normandie est un accompagnement collectif : on est toute une promo à être invitée à des rendez-vous mensuels. Ça nous donne un cadre pour réfléchir aux axes de développement de nos entreprises, et une personne référente capable de répondre à toutes nos questions. On m’a donné accès à un outil de prévisionnel structuré qui permet un véritable suivi de l’activité. J’ai ainsi pu décrocher un prêt de 5 000 € pour achever de professionnaliser mon équipement. J’ai aussi eu des conseils pour optimiser ma fiscalité. Ça m’a permis d’avoir des certitudes sur certaines hypothèses que j’avais : ces rendez-vous sont aussi des moments d’échange avec d’autres entrepreneurs qui ont les mêmes préoccupations. On fait des rencontres qui peuvent déboucher sur des collaborations ou même des partenariats. On grandit en tant que chef d’entreprise, on affute sa posture, on gagne en assurance. C’est un peu plus facile pour moi, désormais, de me montrer plus directif quand c’est nécessaire, parce que je connais mon métier, et plus ferme aussi pour défendre mes prix. »

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