Raphaël Buchard – Dipeeo

Proposer aux entreprises un service de DPO externalisé pour leur permettre d'être conforme au RGPD en toute tranquillité.

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Le temps, c'est de l'argent

François et Raphaël : co-fondateurs de Dipeeo

Raphaël était avocat dans un grand cabinet parisien. Il s’était spécialisé en IT et RGPD* dès le début, pressentant que les données constitueraient un enjeu important. Au bout de 6 ans, il n’était plus satisfait, il avait la sensation que son travail n’avait pas de plus-value importante, par rapport au temps passé et aux sommes facturées. Même en changeant de cabinet, il avait toujours besoin de trouver un meilleur moyen de faire les choses, pour se sentir vraiment utile et performant.

Le traitement de la conformité RGPD n’ayant pas beaucoup évolué en France depuis 1978, Raphaël a envie d’entreprendre, d’innover, de changer de logique et de voir comment on pourrait optimiser l’automatisation de traitements juridique. Il commence par recruter un développeur. Ce dernier conçoit une interface qui lui permet de traiter la conformité RGPD en étant 70% plus rapide que dans les précédents endroits où il travaillait. Et comme il avait facturé au temps passé, le nouveau modèle économique devient évident, tout comme les économies dégagées pour ses clients. C’est d’ailleurs son deuxième client qui lui présente François avec qui il s’associe pour qu’il prenne en charge la partie market et ventes.

*RGPD : Le sigle RGPD signifie « Règlement Général sur la Protection des Données » qui encadre le traitement des données personnelles sur le territoire de l’Union européenne. – Source CNIL 

Bien s'entourer, c'est essentiel

BGE PaRIF a accompagné Raphaël dans l’élaboration d’un business plan solide. Son conseiller a vite compris le modèle économique et les enjeux. Il les a aidés à définir une stratégie commerciale pour aller rapidement trouver de nouveaux clients et faire les bons choix en matière de recrutement. «Il nous a challengés sur pas mal de trucs.» Nous confie Raphaël. «Sur le lancement et le recrutement, il nous a bien guidés.  On se voyait deux heures tous les deux mois. Sur ces deux heures, il ressortait toujours deux ou trois points-clés qui nous ont permis de décoller. Notamment sur l’amorçage et la façon d’utiliser son réseau. Être accompagné par BGE, c’est aussi profiter de la notoriété du réseau. Un peu comme un gage de qualité du projet. On a vu des interlocuteurs changer d’attitude quand on leur a dit qu’on était accompagnés par BGE.»
Ils ont aussi recueilli les précieux conseils d’un advisor du milieu des start-ups qui leur a aussi beaucoup appris dans le domaine sales-marketing.

Quand on lui demande s’il a des conseils à donner à des personnes qui voudraient entreprendre, Raphaël nous partage volontiers son expérience : « C’est très intense le métier d’entrepreneur. On bosse 70 heures par semaine, on n’a pas le temps de se poser : on est sollicité en permanence. Si on est mal entouré ça ne peut pas fonctionner. Une erreur très courante que font certains entrepreneurs, selon moi, c’est de choisir des associés qui leur ressemblent. Alors qu’il faut trouver des personnes complémentaires, surtout au niveau des compétences, sinon, on se marche sur les pieds.

Il faut bien se préparer et tester son marché, tester ses prix. Une autre erreur à éviter, c’est de ne parler à personne de son idée, de peur qu’on vous la pique. Au contraire ! Il faut en parler à tout le monde ! Et on si vous copie, personne n’aura votre vision unique de votre projet. Ensuite, le plus important, c’est le recrutement, c’est là que les aides de la région et le prêt d’honneur que nous avons remporté nous ont permis de faire la différence. On n’aurait jamais pu grandir si vite sinon. Mais aujourd’hui on est fiers d’avoir rassemblé une équipe de 10 personnes pour faire face à la demande qui ne cesse d’augmenter.

Une autre chose importante, c’est de ne pas avoir peur de s’associer. On a fait monter à bord le développeur qui était à l’origine du projet. Il vaut mieux avoir 30% des parts d’une entreprise à forte croissance, parce qu’on a su s’entourer des bons associés, plutôt que 100% d’une entreprise qui stagne. »

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