Talent BGE pour la région Normandie, Ô Calm est un institut de bien-être capillaire. C’est un endroit intimiste situé dans le centre-ville d'Avranches. Son ambiance douce offre à sa clientèle un moment de détente profonde.
Meggy nous raconte son parcours : « J’ai fait des études de coiffure et j’ai travaillé en salon pendant 17 ans. J’ai toujours vécu de ma passion, mais après le COVID, j’ai senti un vrai changement dans la demande des clients. Ils voulaient quelque chose de plus personnalisé, axé sur le bien-être. En discutant avec eux, ça m’a trotté dans la tête… Et j’ai eu envie de me lancer à mon compte. Ça faisait longtemps que j’y pensais, mais je n’avais jamais osé franchir le pas.
Finalement, l’année dernière, je me suis décidée. Je suis passée par l’organisme Transitions Pro pour pouvoir démissionner et garder mes droits à l’ARE. Il fallait monter un dossier en béton pour prouver que mon projet était solide. Je ne connaissais pas encore BGE Normandie à l’époque.
J’ai réalisé à quel point c’était difficile de trouver les bonnes informations quand on monte un projet. On trouve énormément de contenus et ce n’est pas évident de savoir ce qui s’applique à votre projet ou quels sont les bons choix à faire. C’est d’ailleurs grâce à un client, qui connaissait celle qui est devenue ma conseillère-formatrice, que j’ai découvert BGE. J’aurais gagné beaucoup de temps si j’avais pu la rencontrer plus tôt, car elle m’a vraiment aidée à valider mon business plan, mon étude de marché et mon prévisionnel. Elle m’a aussi soutenue dans ma recherche de local à Avranches. Après ça, j’ai sollicité le Réseau Initiative (Baie du Mont Saint Michel) pour un financement et pour être entourée de pros, parce que passer du salariat à l’entrepreneuriat, c’est un sacré changement ! Ils m’ont accordé un prêt d’honneur et aujourd’hui, je suis en phase de suivi post-création avec BGE.
Ça fait deux mois et demi que j’ai ouvert mon institut. J’ai voulu proposer quelque chose de nouveau en restant dans mon domaine, en me spécialisant dans le bien-être du cuir chevelu et les soins. En France, on commence tout juste à s’y intéresser alors que dans des pays comme le Japon, c’est ancré depuis des décennies. Beaucoup de gens rencontrent des problématiques mais ne savent pas vers qui se tourner, mon institut est là pour les aider.
Le choix du local, a été une des parties les plus stressantes. Il y avait très peu de disponibilités, et au début, j’hésitais même à être en centre-ville. Mon but, c’était de limiter mon investissement, parce que je lançais une activité complètement nouvelle et je voulais assurer mes arrières. J’ai visité plusieurs locaux, mais il y avait énormément de travaux à prévoir. On m’a conseillé de bien structurer mon projet et mon budget avant de m’engager. Et au final, j’ai eu un gros coup de chance.
Une cliente que je coiffais était propriétaire de plusieurs locaux, et en discutant avec elle, elle m’a proposé un emplacement parfait. L’occupant précédent venait tout juste de donner son préavis. Rien n’était encore mis en ligne, et elle m’a dit que si ça m’intéressait, elle serait ravie de me le louer. C’était idéal : un petit local, pas trop cher, super bien situé dans la deuxième rue commerçante la plus dynamique d’Avranches, un peu plus calme que la rue principale mais avec du passage. En plus, elle a pris en charge une partie des travaux.
Grâce à ça, j’ai pu créer un concept totalement novateur, pensé comme un véritable complément aux salons de coiffure traditionnels, sans jamais chercher à les remplacer. Mon objectif, c’était que chacun puisse trouver une raison de venir à l’institut : vivre une expérience bien-être unique, bénéficier de conseils capillaires personnalisés ou encore comprendre, apaiser et traiter une problématique liée au cuir chevelu. J’accueille aussi bien les enfants que les femmes et les hommes, dans une approche douce et bienveillante.
L’accueil à Avranches a été incroyable ! Les clients étaient ravis de découvrir un nouveau commerce. J’ai vendu énormément de cartes cadeaux en décembre et grâce au bouche-à-oreille, mon taux de remplissage est bon, bien aligné avec mes prévisions.
À l’ouverture, je m’attendais à voir les clients avec qui j’avais échangé sur mon projet… et finalement, c’est une toute nouvelle clientèle qui est venue en premier ! Il y a eu des articles dans la presse juste avant Noël, ça m’a permis de me faire connaitre. Je n’avais pas prévu de gros budget com’, mais le bouche-à-oreille a super bien fonctionné. Et puis, je fais attention à ma communication sur les réseaux, ce qui aide aussi beaucoup. J’ai même été sollicitée par Anaëlle Chrétien, ancienne miss Normandie, pour un partenariat commercial qui m’a apporté de la visibilité auprès de sa communauté Instagram principalement présente autour d’Avranches-Granville.
Mais le plus incroyable, c’est le retour des clients. Savoir que ce que j’ai imaginé et créé de A à Z leur plaît autant, c’est une satisfaction énorme. Avant l’ouverture, je me posais mille questions : est-ce que ça va marcher ? Combien de clients par jour ? Quel pourcentage allait me suivre ? Combien ils allaient dépenser ? Comment gérer mon temps ? Et au final, une fois lancée, tout s’est fait naturellement. Lire leurs avis, entendre leurs retours positifs, c’est la plus belle des reconnaissances. Je garderai toujours en mémoire cette cliente après un soin qui m’a dit: « Merci d’être là, c’est génial ce que vous faites. »
Pour mes produits, j’ai mis du temps à choisir la marque avec laquelle je voulais travailler. J’avais des critères bien précis : il me fallait absolument des produits naturels et fabriqués en France. Finalement, j’ai trouvé « Kydra le salon », qui correspondait parfaitement à mes attentes. Ce sont les soins que j’utilise dans mes rituels et je les vends aussi dans la partie boutique du salon.
Côté communication, je mise surtout sur des posts variés sur Instagram et Facebook qui sont les meilleurs réseaux pour toucher ma clientèle. J’essaie d’alterner entre du contenu pédagogique – pour casser certaines idées reçues – et des posts plus axés sur mes produits et mes offres. Parfois, je partage aussi des anecdotes avec mes clientes, pour que les gens comprennent mieux l’objectif de l’institut et voient que ça va bien au-delà du simple soin.
En parallèle, j’ai mis en place des outils pour fidéliser ma clientèle. J’ai une carte de fidélité qui permet d’obtenir des réductions et j’ai aussi lancé un système d’abonnement. À la base, j’y avais pensé, mais ce sont surtout mes clients qui l’ont demandé dès l’ouverture ! Je l’ai donc rapidement mis en oeuvre. Grâce à ça, ils bénéficient de tarifs préférentiels s’ils viennent régulièrement. Via le site de réservations en ligne Planity, les clients cumulent des points en fonction de leurs achats de prestations ou de produits et gagnent des remises une fois un certain plafond atteint. Et pour les remercier, je leur offre aussi 10 % sur les produits pour qu’elles puissent s’équiper avec de bons soins à la maison.
Dès que je peux, j’ajoute des petites attentions : un cadeau fournisseur, un échantillon, un geste supplémentaire… J’essaie vraiment de créer un lien avec mes clients et de leur offrir une expérience qui va au-delà de la simple prestation. »