Talent BGE 2024 pour la région Normandie
Restaurant traditionnel normand, cuisson des viandes à la cheminée et au feu de bois, situé dans un des plus beaux villages de France.
Lucas et Julie ont travaillé pendant dix ans dans des établissements prestigieux dans des lieux très touristiques : Saint-Tropez, Saint Barth, Courchevel et Genève. Julie gérait les chefs de rangs. Lucas était quant à lui chef cuisinier et gérait également son équipe. Au fil de leur carrière, ils ont pu développer des compétences professionnelles solides sur lesquelles s’appuyer pour gérer leur propre restaurant. Après 5 années à travailler en Suisse, Julie et Lucas sont arrivés à un tournant de leur vie professionnelle. Ils ont eu le désir d’entreprendre et de construire leur avenir professionnel à deux.
Ils ont quitté leur emploi salarié pour rechercher le bon restaurant à reprendre. Pendant cette période, au tout début de leur projet, ils ont été accompagnés par BGE Normandie. Ils ont suivi des formations mêlant entretiens individuels, ateliers en collectif et échanges avec des partenaires financiers. Ils ont pu apprendre à structurer leur projet et préparer un business plan solide en attendant de trouver le restaurant qu’ils allaient reprendre.
Puisqu’ils avaient fait le choix de reprendre un restaurant, ils ont dû visiter pas moins de quatorze établissements avant de trouver celui qui leur convenait ! Ils souhaitaient un restaurant avec une terrasse, qui ne soit ni trop grand ni trop petit, pour une ambiance familiale cocooning. Ils avaient en tête de proposer une cuisine de terroir, authentique et gourmande, dans une atmosphère chaleureuse et conviviale.
Dès qu’ils ont trouvé leur coup de cœur, le café Forges, ils étaient prêts. Lucas nous raconte : « Notre partenaire bancaire nous a félicités sur notre dossier que nous avions préparé en amont avec BGE et qui était très complet. Grâce à cela, nous avons pu décrocher le soutien financier dont nous avions besoin pour conclure rapidement la reprise du restaurant ».
« Cette ancienne forge est un établissement plein de charme avec ses colombages et sa grande cheminée d’époque qui permet la cuisson des viandes rouges en salle devant les clients. Nous avons gardé l’esprit et le nom du restaurant dans lesquels se retrouvent les habitués. Le café Forges, c’est un peu une institution dans le village, nous avons juste effectué quelques travaux au niveau des sanitaires et de la décoration.
Nous avons commencé à deux, après l’été, puis nous avons renforcé l’équipe à quatre personnes pour la basse saison. Nous montons jusqu’à sept personnes en haute saison puisqu’à nos 40 couverts en intérieur vient s’ajouter une terrasse d’une vingtaine de couverts, avec une fréquentation accrue pendant les beaux jours : Beuvron en Auge est classé parmi les « plus beaux villages de France ».
Nous proposons une carte réduite avec 5 entrées, 5 plats et 5 desserts faits maison, en travaillant au maximum avec des producteurs locaux et en circuit court. Chaque semaine, nous proposons également un menu du moment. Nous avons à cœur de respecter la saisonnalité des produits et d’accueillir nos clients dans une atmosphère chaleureuse et conviviale.
Le plus important, pour moi, c’est de voir le sourire satisfait de mes clients, de pouvoir prendre le temps d’échanger un peu aussi. On rencontre beaucoup de bienveillance. Par exemple, nous avons servi un journaliste qui était tellement satisfait de son repas et du moment passé, qu’il a décidé de faire un article sur notre restaurant !
Entreprendre en couple, c’est une grande force parce que ça nous donne un projet commun sur lequel nous sommes tous les deux très investis, on ne l’aurait pas fait seuls. Même si on n’est pas forcément d’accord sur tout, ça nous donne aussi un point de vue différent, et on arrive toujours à trouver une solution.
Reprendre une entreprise ce n’est pas quelque chose de simple, il y a beaucoup d’étapes administratives, mais si on est bien préparé, et qu’on a bien structuré son projet d’entreprise, alors on peut arriver à ses fins. »
Crédit photo : Laurent Besnehard, le 7e studio