Le business plan peut souffrir d’une mauvaise image : un document contraint, dont on ne voit pas toujours l’intérêt, principalement destiné à convaincre une banque ou un investisseur. Or, cette vision est non seulement réductrice, elle est surtout source de confusion pour bon nombre d’entrepreneurs en devenir.
Pour aborder le sujet différemment, il peut être utile de commencer par dire ce que le business plan n’est pas, afin de mieux comprendre ce qu’il est véritablement.
C’est avant tout un outil d’aide à la décision pour le porteur de projet.
Contrairement à une idée répandue, le business plan n’est pas uniquement conçu pour répondre à une exigence extérieure. S’il est certes utile, voire indispensable pour convaincre financeurs et partenaires, il s’adresse d’abord à son auteur. Il sert à clarifier une vision, à structurer des intentions et surtout à vérifier la cohérence et la faisabilité du projet.
Il ne s’agit pas de produire un document pour satisfaire un financeur potentiel, mais d’objectiver son propre raisonnement. C’est un outil de réflexion stratégique, qui vous permet de valider vos hypothèses, d’identifier vos manques et de prendre vos décisions en toute connaissance de cause.
C’est le résultat d’une réflexion et de démarches réalisées pour déterminer une stratégie.
Nombreux sont les porteurs de projet qui abordent le business plan comme une succession de cases à compléter. Cette approche réductrice laisse croire qu’il suffit de répondre mécaniquement à des questions standardisées.
En réalité, chaque partie du business plan découle d’un travail préalable : étude de marché, exploration du modèle économique, analyse des besoins financiers, choix juridiques… Ces éléments ne peuvent pas être improvisés ou traités à la légère. Ils nécessitent recherche, confrontation au terrain et prises de position.
C’est un outil évolutif, utile tout au long du parcours entrepreneurial.
Un business plan n’est pas un document que l’on rédige une fois pour toutes. Il doit évoluer avec le projet, s’ajuster au fil des retours du terrain, des avancées et des réorientations.
Il peut être utilisé avant la création pour structurer une idée, pendant pour guider le développement et après pour ajuster la trajectoire. Il devient ainsi un véritable outil de pilotage, bien plus qu’une étape administrative.
C’est un document qui doit être lisible, clair et compréhensible par tous.
Le fond prime largement sur la forme. Il n’est pas nécessaire d’élaborer une présentation sophistiquée, ni d’y insérer du jargon technique ou du vocabulaire trop complexe. L’objectif n’est pas d’impressionner, mais de rendre le projet intelligible, cohérent et argumenté.
Un bon business plan peut être sobre, à condition qu’il soit rigoureux, structuré et pertinent. Il doit pouvoir être lu et compris par tout interlocuteur, qu’il soit partenaire, financeur ou conseiller.
C’est un support d’apprentissage accessible à tous.
Rédiger un business plan ne nécessite pas de formation en gestion ou en finance. Ce n’est pas un exercice réservé aux spécialistes. Bien au contraire : c’est un moyen pour tout entrepreneur de développer sa compréhension du fonctionnement d’une entreprise et d’acquérir les compétences nécessaires à la réussite de son projet.
Travailler sur un business plan permet de progresser sur de nombreux sujets : positionnement stratégique, rentabilité, choix de statut, communication, plan d’action, etc. C’est un levier de montée en compétences autant qu’un outil de validation.
Pour accompagner les entrepreneurs dans la structuration de leur business plan, BGE met à leur disposition l’outil BGE Pro. Simulateur unique de création d’entreprises, BGE Pro permet de tester différents scénarios et se traduit par la réalisation d’un business plan documenté, au format validé par les partenaires bancaires.
Outil d’apprentissage autant que de simulation, BGE Pro permet de structurer le projet, de comprendre ses conditions de faisabilité et de développer la vision d’ensemble de l’entreprise.
Les avantages de BGE Pro :